Bourout
Sur un paquebot en direction de l'Argentine, le narrateur sera intrigué par un passager particulier: le champion du mon des échecs, Czentovic. Celui-ci consent à disputer une partie contre quelques hommes sans grand talent dans la discipline. Mais un personnage mystérieux, qui affirme n'avoir pas toucher un échiquier depuis plus de vingt ans, ébranlera la supériorité du champion. Qui est-il?
Mon avis:
Je ne veux pas trop en dire pour vous laissez la chance de découvir cette superbe nouvelle par vous-même. Je n'avais lu que Marie-Antoinette de cet auteur et j'avais beaucoup aimé de même que cette nouvelle. L'histoire est divisé en trois segments: le temp présent sur le paquebot, la vie du champion et le récit du mystérieux personnage. La monomanie est le sujet principal de cette nouvelle et selon l'auteur de la préface il semble que ce soit un sujet récurrent dans la production de Stefan Zweig. On y parle aussi d'une catégorie de torture pratiquée par les SS dont ont entend pas souvent parler. L'écriture est simple, efficace et l'auteur nous tiens en haleine tout au long du récit (quoique l'histoire du second personnage s'étire un peu en longueur). Après toutes les critiques que j'avais lu pour ce bouquin, je suis bien contente d'avoir enfin eut la chance de le lire!!
Prisonnier des nazis, Monsieur B., en dérobant un manuel d'échecs, a pu, à travers ce qui est devenu littéralement une folle passion, découvrir le moyen d'échapper à ses bourreaux. Libéré, il se retrouve plus tard sur un bateau où il est amené à disputer une ultime partie contre le champion Czentovic. Une partie à la fois envoûtante et dérisoire... Quand ce texte paraît à Stockholm en 1943, Stefan Zweig, désespéré par la montée et les victoires du nazisme, s'est donné la mort l'année précédente au Brésil, en compagnie de sa femme. La catastrophe des années quarante lui apparaissait comme la négation de tout son travail d'homme et d'écrivain. Le joueur d'échecs est une confession à peine