bourse iran
Aux côtés de Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, et Matthias Fekl, secrétaire d’Etat au commerce extérieur, le Medef n’accompagne pas moins de 130 entreprises dont le pétrolier Total, l’avionneur Airbus ou le constructeur automobile Peugeot. La plupart des sociétés du CAC 40 seront représentées, mais aussi de nombreuses PME de l’agriculture, de la finance, du luxe, du secteur pharmaceutique, de la construction ou encore des transports.
Dans ce dernier secteur, le ministre iranien des transports a d’ailleurs déclaré, lundi 21 septembre, que son pays était en discussions avec Airbus et… Boeing pour acquérir des avions neufs en contrat de location ou location-vente. En août, un responsable de l’aviation civile avait affirmé que l’Iran avait l’intention d’acheter entre 80 et 90 avions de ligne par an.
Les échanges se sont effondrés
Très attractif, le marché iranien, avec ses 80 millions d’habitants et ses énormes besoins en infrastructures, n’est pourtant pas le Pays de cocagne dont rêvent les entreprises françaises. Yves Thibault de Silguy, vice-président de Medef International et vice-président du groupe de construction et de concessions Vinci, a mis les points sur les « i » le 10 septembre.
« Nous y allons dans un esprit de reconquête, dans le sens noble du terme, mais conscients qu’on a du travail à faire »
Partenaire traditionnel de l’Iran, la France a vu ses échanges avec ce pays s’effondrer ces dernières années sous l’effet des sanctions : de 4 milliards d’euros en 2004, ils sont tombés à 500 millions d’euros en 2013, et sa part