boyhood fiche
J’ai été agréablement surpris par le film «BOYHOOD » de Richard Linklater. Je m’attendais à rencontrer un film d’une platitude rare, parce que son concept (tourné sur 12 ans) ne me rejoignait pas du tout. Heureusement, ce fut l’inverse totalement ! La fluidité et la simplicité des scènes réussissaient toujours à m’arracher un petit sourire. Dans un film tourné sur 12 ans je m’attendais à voir uniquement les faits « importants » de la vie du personnage dans des scènes saccadées rempli d’ellipses. Mais au lieu, il y avait des évènements tout à fait ordinaires qui témoignaient de la subtilité des petites choses de la vie. Le tout était merveilleusement bien fusionné grâce à des petits détails qui nous faisait comprendre le changement d’époque lorsque que « Mason » grandissait. Par exemple, le changement de style musical dans certaines scènes ou le style vestimentaire de « Mason » dans d’autres. L’évolution réaliste (parce que vraie) du personnage nous permettait de s’identifier à celui-ci et c’était très intéressant.
J’ai particulièrement aimé une scène qui, pour moi, était très touchante. C’est lorsque que les 2 enfants (Mason et sa sœur) passent la journée avec leur père (talk to me !). Il leur dit qu’il ne veut pas être le genre de père biologique qui leurs achète des choses inutiles et qu’ont ne voit qu’une fois par mois, il veut être là pour eux, les faire rires, les faire parler. C’est touchant parce que dans notre société bien souvent les familles sont déchirés et les parents se séparent et perdent les liens avec leurs enfants, lui il dit non à tout ça ! Il refuse d’être juste leur géniteur, il veut être leur papa
Esthétiquement parlant, le film est beau, il y a des paysages et des endroits à couper le souffle à plusieurs moments dans le film qui nous font réaliser que la beauté se trouve autour de nous. J’ai bien aimé la simplicité du