Bretton woods
Les Accords de Bretton Woods ont redéfinit les régles de la finance mondiale en 1944 mais ces accords ont finit par trouver ses limites en 1971.
En effet, les accords de Bretton Woods avaient un point faible. Il n’y avait aucun système de contrôle mis en place dans le but de vérifier la quantité de dollars mise en circulation par les États-Unis. Les Etats unis pouvaient imprimer autant de billets qu’ils en avaient besoin.
Ils garantissant simplement à tout détenteur de pouvoir convertir ses dollars en or. Jusqu’en 1958, l’or que détenait les Etats-Unis couvrait la masse monétaire en circulation. Mais après 1958 les choses changent.
La guerre du Vietnam débute en 1964 et entraîne avec elle des dépenses considérables . Sans parler de la course vers l’espace que se livrent les Américains et les Russes.
Les banques étrangères durant cette période émettent des prêts en dollars, ce qui fait augmenter encore un peu plus la quantité de monnaie mise en circulation.
Et en 1959, les détenteurs privés de dollars peuvent échanger leurs billets verts directement contre d’autres devises. Ils vont naturellement se tourner vers des monnaies dont les bases semblent plus solides comme le deutsche mark ou le franc suisse, ce qui va encore un peu plus fragiliser le dollar. Les Américains sont même obligés de faire appel aux pays occidentaux les plus riches, pour maintenir le prix de l’once d’or à 35 $. C’est ainsi que les banques centrales des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, de la R.F.A., de France, d’Italie, des Pays-Bas et de Belgique, sont chargées de maintenir le cours de l’or face au dollar en achetant des billets verts et en assurant des livraisons d’or en contrepartie. Mais en 1964 les réserves d’or ne couvrent plus que 25 % des dollars mis en circulation. En 1961 les dix pays les plus riches du monde, réunis sous le « Pool de l’or » sont obligés de fournir 6 milliards de dollars au FMI pour qu’il puisse aider les pays en difficulté