Brise marine

427 mots 2 pages
Commentaire littéraire :

I- L'appel du voyage, le refus de l'environnement.

a) Une constatation désabusée

Nous retrouvons le refus de l’environnement actuel :
Au vers 1, l’interjection « hélas » affiche une note de désespoir.
Au début du poème, l'auteur exprime son désir de partir : impératifs, affirmations.
L'ennui, la cause est mise en relief (avec la majuscule) plus tard dans le texte.
Mallarmé fait deux affirmations : la première porte sur le manque de joie, de sensualité : « la chair est triste ». La seconde marque l’absence d’intérêt pour la lecture : sorte d’usure chez le poète. Il est blasé de l’expérience sensuelle et du monde des livres dont il semble avoir fait le tour.

b) Le refus des liens

Il veut se couper d’une situation familiale :
Au vers 8, Mallarmé emploie l’adjectif possessif de la 3ème personne pour parler de son propre enfant et l’article défini « la » pour qualifier sa propre femme.
On retrouve également l'idée de lassitude.

Sur le plan syntaxique :
- triple occurrence de la négation « ni »
- pronom indéfini « rien »
- la conjonction de coordination « et » traduit une insistance
- le passé composé traduit ici l’ennui contrairement au participe présent du vers 11
Tous les éléments qui pourraient le retenir soulignent cependant catégoriquement l’impuissance de ces liens. La seule solution est le voyage vers un ailleurs exotique.

II- Le voyage rêvé

a) Le voyage désiré se traduit par :

Le voyage rêvé et voulu (=> avec la double exclamation "fuir! là-bas fuir!" + verbes partir) a des allures exotiques et baudelairiennes. L'image des oiseaux est révélatrice (elle implique la liberté). Le désir de partir est évoqué plusieurs fois dans le texte : récurrence du verbe « fuir » ; forte ponctuation qui traduit l’enthousiasme ; le futur négatif « ne retiendra » --> caractère irréversible.
Ce voyage se passe donc dans les cieux, mais aussi dans la mer. Les deux sont d'ailleurs mélangés (" les oiseaux sont

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