Brita a1,s1
a/ Albine a deux rôles importants envers Agrippine : elle est la confidente et la protectrice. Protectrice, puisqu’elle juge irraisonnable le fait qu’Agrippine soit dans l’attente du réveil de Néron, seule dans le palais : vers 1 à 5 « Faut il que vous veniez attendre son réveil ? Qu’errant dans le palais sans suite et sans escorte. La mère de César veille seule à sa porte ? Madame, retournez dans votre appartement ».
Confidente, car Agrippine, nomme Albine par son prénom (vers 6) et dévoile ses sentiments et inquiétudes vis-à-vis du comportement autoritaire de Néron (vers 7 à 14). A ses propos, Albine la rassure en lui rappelant son rôle de mère et tout ce qu’Agrippine a fait pour son fils (vers 15 à 20). Plus précisément, Albine insiste sur la puissance d’Agrippine (vers 15, 17 et 20) en utilisant « vous qui » et « il vous doit son amour ».
Albine met également Néron sur un piédestal (vers 23 à 30) afin de convaincre Agrippine que Néron est un homme sage et bon car il a bien régné pendant trois ans (vers 27 « Rome, depuis trois ans, par ses soins gouvernée », vers 29 « Il la gouverne en père » et vers 30 « A toutes les vertus d’Auguste vieillissant), rappelant ainsi le rôle essentiel qu’a joué Auguste à Rome, à la fin de son règne, puisqu’il a rétabli la paix. b/ Albine présente au spectateur les relations entre les personnages, avec un côté positif puisqu’elle ne perçoit pas l’aspect tyrannique de Néron et cherche à en persuader Agrippine. c/ Le différend entre les deux femmes repose sur, d’une part les craintes d’Agrippine concernant l’attitude de Néron et rappelant celles des prédécesseurs de Néron ainsi que sa mise à l’écart et d’autre part, Albine tentant de convaincre Agrippine que Néron ne ressemble pas à un tyran et qu’Agrippine est peut être injuste vis-à-vis de son fils. Le conflit s’exprime par des questions rhétoriques d’Albane « Quoi ? », par les antithèses d’Agrippine « s’il est généreux » «