Bruel
En 1962, à l'indépendance de l'Algérie, sa famille est contrainte, comme presque tous les pieds-noirs, à quitter le pays, dont il ne conserve que très peu de souvenirs. Patrick et sa mère s'installent tous deux à Argenteuil, en banlieue parisienne. À l'âge de cinq ans, il découvre Brel, Brassens, Gainsbourg et se prend d'affection pour ces chanteurs. Il fait remonter à ces découvertes son goût pour la musique. Plus tard, devenu adolescent, il reprendra à la guitare, avec ses amis, des samedis soirs entiers les morceaux de ces artistes.
En 1965, il se passionne pour le théâtre après une représentation de L'Idiot de Dostoïevski. Nouvelle révélation musicale quatre ans plus tard, cette fois après un concert de Serge Reggiani.
Malgré une interdiction parentale, à 14 ans, il se rend à Bruxelles pour y voir un concert des Rolling Stones. Il en ressort impressionné et se met à écouter les grands groupes rocks de l'époque, comme Led Zeppelin et Deep Purple.
Il se lance alors dans le théâtre, qu'il abandonne après deux heures de cours d'art dramatique. À la recherche d'un petit boulot, il décroche une place de gentil organisateur (animateur) au Club Méditerranée, et fait ainsi son apprentissage de la scène.
Patrick Bruel est le cousin germain d'Élie Semoun[4].
1978-1984 : DébutsDans les années 1970, Patrick Bruel est élève du lycée Henri-IV à Paris. Après avoir raté son bac, le 18 juin 1978, il répond à une annonce de casting parue dans France-Soir et obtient le premier rôle, Paulo Narboni, aux côtés de Roger Hanin et Marthe Villalonga, dans Le Coup de sirocco d'Alexandre Arcady.
Bien que connu du jour au