Bruges-la-morte
En avant-plan, nous pouvons voir une femme allongée sur un lit, on conçoit celle-ci peut être morte et la même que celle du livre « Bruges-la-morte », ou, une autre femme ressemblant à la défunte, qu'il étrangla et mourra à son tour car le symbolisme laisse l'homme à son imagination. L'histoire du livre porte principalement sur la mort d'une femme qui reste omniprésente dans les pensées de son mari et vivant avec son passé . La femme est une grande source, sujet d'inspiration pour les symbolistes, ils se tournent notamment vers le passé, le mythe et la religion.
La ville, en arrière-plan, on a la ville de Bruges. Les maisons n'ont que très peu de détails et deviennent de plus en plus brouillées, floues au fur et à mesure qu'ils y en a plus. Le peintre a voulu sûrement montrer les rues sombres et inanimées de la ville ainsi que la représentation plus floue, moins nette et obscure du symbolisme. Bruges, sur la peinture, est très proche de la morte pour nous laisser concevoir que dans le roman, la ville elle aussi est vivante, nous pouvons même dire humaine et au final, elle aussi, morte.
Nous pouvons remarquer que toute la toile est munie d'une peinture à proximité de la couleur orange. Mais si nous cherchons plus loin de la couleur or et encore du blond. Celui-ci venant des cheveux de la morte, que Hugues lui coupa à son décès en tresse ou la teinture de la chevelure de la vivante ou peut-être que le peintre aurait pu la faire plus sombre pour représenter plus le symbolisme. Cette couleur pourrait aussi avoir une autre signification mais qui me reste alors inconnue. Mais cela est toute la splendeur du symbolisme.
Si nous considérons que la femme présente sur la toile est la morte du début du roman, nous distinguons que celle-là a toujours c'est longs cheveux blonds, sans défaut et qu'ils ne sont pas coupés en une tresse. De plus, elle n'est pas non plus enterrée comme celle du roman. Ce qui pourraient nous laisser perplexe.