Bruxelle
En 1864, Baudelaire (1821-1867) qui loge rue de la Montagne 28 à l'Hôtel du Grand Miroir (détruit), arpente « tous les jours huit fois toute la longueur du passage en faisant 250 pas par tour ». Fuyant ses créanciers, le poète des Fleurs du Mal donne à Bruxelles des conférences qui tournent à sa confusion. Il ne réussit guère mieux à convaincre l’éditeur belge Paul Lacroix des Misérables de le publier. Seules la rancœur et la maladie seront au rendez-vous. Sa Belgique déshabillée (ou Pauvre Belgique) continue à le rendre sulfureux aux yeux des Bruxellois.
Hergé et Edgar-P. Jacobs se sont rencontrés après une soirée au Théâtre des Galeries. Dans l’Ilot sacré, où il a débuté, Jacques Brel appréciait particulièrement les spécialités de fruits de mer toujours au menu des restaurants Taverne du Passage (Galerie de la Reine 30), Aux armes de Bruxelles et Chez Vincent.
A lire : Les derniers jours de Charles Baudelaire de Bernard Henri Lévy
--------------------------------------------------------------------------------
Cathédrale SS. Michel-et-Gudule
Le poète mystique Ruysbroeck (1293-1381) a fasciné Maeterlinck, qui a traduit L’Ornement des noces spirituelles, Yourcenar et Michaux. Le Flamand a été chapelain de Sainte-Gudule avant de fonder le prieuré de Groenendaal. Gaston Compère a défendu par la plume Bloemardinne, la rivale de Ruysbroeck. Le peintre Rogier Van der Weyden serait inhumé derrière l’autel de la Chapelle du Saint-Sacrement.
Dos Passos aimait cette cathédrale qui « porte le nom d’une cloche ». Le sanctuaire, et sa « Rose au cœur