Gérard de Nerval ( 1808-1855 )
Biographie:
Né à Paris, il a comme véritable nom Gérard Labrunie.
Ne connut jamais sa mère – morte deux ans après sa naissance.
Elevé par son oncle en Mortefontaine, dont il s’inspire des paysages plus tard pour ses récits fictifs.
Il fait ses études au collège Charlemagne à Paris en s’intéressant beaucoup à la littérature allemande et y rencontre Théophile Gautier.
En 1828, alors qu’il considérait l’Allemagne comme “ notre mère à tous”, il traduit Faust de Goethe pour lequel il fit félicité par Gautier lui-même.
A la même époque, il devient journaliste et se lie d’amitié avec des auteurs romantiques tels qu’Hugo, Nodier ou encore Borel. Il écrit alors ses premières Odettes dans les années 1830.
Il se prit plus tard d’une passion désespérée pour l’actrice Jenny Colon alors mariée à quelqu’un d’autre. Il s’en inspira dans ses œuvres présentant des figures féminines inaccessibles et essaya de trouver une certaine consolation à ses peines en voyageant notamment en Allemagne et en Autriche.
Une fois rentré en France, en apprenant la mort de sa bien-aimée, il fut pris d’hallucinations lors desquelles il associait des images de sa mère à un monde imaginaire duquel il était le souverain. Il fut dès lors interné à la clinique du docteur Blanche durant une dizaine de mois et décrivit toutes ces expériences comme quelque chose de poétique.
Lorsqu’il eu la quarantaine, il voyagea jusqu’en Orient ce qui lui inspira la rédaction du voyage en Orient qu’il écrivit de 1848 à 1851.
Il écrivit ensuite les filles du feu et les Chimères n 1854, dont je vous présenterai des extrait plus tard.
Sa dernière œuvre, Aurélia, fut terminée l’année de son décès. C’est un récit en prose d’un voyage onirique, onirique désignant quelque chose en rapport avec le rêve. Dans cette œuvre, il essaie de faire partager au lecteur une de ses expériences surnaturelles durant lesquelles le rêve et la réalité se mêlent l’un à l’autre et se brouillent. Ce roman le