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Doc 1 — INTERVIEW de la Norvégienne Karina Hollekim, ancienne skieuse et Base Jumpeuse professionnelle, qui a dû stopper sa carrière suite à un grave accident.
http://www.startin-sport.com/interview-de-karina-hollekim.htm, 16 juillet 2009 — par Nicolas (extraits de l’interview)
- Karina, qu’est ce qui t’a poussée vers le Base Jump et le Ski Base ?
J’ai toujours été fascinée par les oiseaux et leur capacité à voler. Comme beaucoup d’enfants, je rêvais d’apprendre à voler. Je voulais ressentir la même liberté qu’eux et j’admirais leur talent à voltiger dans le ciel.
On m’a dit que je devais être plus réaliste dans la vie, parce que les gens ne volent pas… 15 ans plus tard, je me suis rendu compte qu’il était possible de voler avec son corps humain et cela devint donc un choix naturel pour moi. J’ai grandi comme une skieuse et j’ai passé tout mon temps libre à pratiquer cette activité. Je gagnais ma vie comme skieuse professionnelle lorsque j’ai commencé à faire du Base jumping, et cela devint mon rêve de combiner les deux sports que j’aimais le plus. Marier ces deux activités ouvre de nouveaux horizons jamais touchés auparavant, cela nous a permis de descendre des pentes que nous n’aurions jamais osé envisager dans nos rêves les plus fous…
- L’adrénaline et les sensations fortes sont-elles à cette époque devenues un « besoin » pour toi ?
Au départ, ces sensations extrêmes n’étaient que le fruit du désir de ressentir des émotions fortes, qu’on ne puisse contrôler. Dans la pratique du base jumping, on se retrouve pris dans un tourbillon d’émotions et on peut aller de la peur extrême à la joie, d’une seconde à l’autre. Dans la vie quotidienne, on tente toujours de se protéger de ces émotions sur lesquelles on n’a pas prise. Le base jumping devint pour moi une manière d’explorer, tant mentalement que physiquement.
- On éprouve quand même de la peur avant le saut, après des années de pratique, ou est-ce que cette peur est totalement « domptée » ?
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