INTRODUCTION GENERALE

Depuis plus de trente ans, de nombreux dispositifs de formation, d’insertion sont mis en place par les pouvoirs publics pour remédier au chômage des jeunes, et ainsi, permettre aux demandeurs d’emplois de 16 à 25 ans d’accéder au marché du travail.
Les politiques qui se sont succédées ont toutes eu pour objectif commun, l’insertion professionnelle des jeunes. Différentes mesures ont ainsi été élaborées. Certaines d’entres elles favorisent la formation en « alternance » , qui présente le double avantage celui de la qualification et celui de l’insertion en entreprise.

En fonction de leur parcours scolaire, de leur formation initiale et de leur expérience professionnelle, les jeunes ont la possibilité de s’orienter diversement vers des contrats ou des stages, avec ou sans recherche de qualification, avec ou sans formation.
Des parcours complets peuvent aussi être mis en œuvre avec l’aide de structures d’information et d’orientation, le cumul des stages et des contrats devant déboucher sur une qualification et sur une insertion professionnelle, de préférence durable. En contrepartie, afin d’inciter les employeurs à former ou à embaucher cette population jeune, tous les dispositifs font en général l’objet d’une réglementation ou d’un financement incitatifs.

Le système d’alternance a connu d’importantes évolutions ces dernières années : côté employeurs, c’est une formation qui est de plus en plus valorisée ; côté étudiant, c’est un choix d’orientation de plus en plus fréquent, de plus elle a pris, ces dernières années, une place non négligeable dans le choix des jeunes au moment d’envisager leur orientation. Ceci est en partie dû à la forte diversification des diplômes permettant d’opter pour cette alternative et en nombre croissant de branches sectorielles reconnaissant un contrat de professionnalisation ou d’apprentissage.

Face aux incertitudes autour de l’emploi, la lassitude à envisager des études longues