Bts les caractéristiques du rire
Au regard de ces illustres observateurs, une question est soulevée : le rire est-il purement mécanique ? Par quels processus est-il initié ? Nous répondrons, dans un premier temps, en relevant les conséquences physiologiques du rire, puis en présentant une zone cruciale du déclenchement : le cerveau Les auteurs de ce corpus soulignent les effets physiologiques du rire, que l’on peut voir, entendre ou encore ressentir.
Raymond Devos, dans son sketch, note la modification visible du faciès subie par l’homme qui rit, résultant de la contraction des muscles de son visage. Mais l’élément majeur mis en avant ici est l’influence de la respiration sur le rire et inversement. en effet, Alain constate qu’elle est à l’origine de mouvement typique et convulsif des épaules, que l’on soulève puis abaisse en fonction de l’inspiration et de l’expiration. L’humoriste précédemment cité parle d’une respiration saccadée qui, non maîtrisée, peut conduire jusqu’à l’étouffement, voire l’asphyxie. Pour Georges Minois, la bouche, par laquelle s’effectue ces échanges gazeux, est bien l’élément de contrôle physique du rire. Ainsi, des sonorités sont émises, onomatopées variées en Hi ! Ah ! Hu ! Ho ! Sons caractéristiques pour Raymond Devos, utilisés par Molière qui en fait quasiment le dialogue principal de la scène 2, Acte III du