Btsgeneration cahier d'un retour au pays natal fiche de lecture
Résumé de l’œuvre
Cette œuvre poétique propose une critique de la colonisation par les Blancs et de l’évangélisation (p.12).
Son peuple vit dans la faim et la misère, thème récurrent dans l’œuvre.
D’un côté il critique les Blancs aussi la corruption, la religion, la bêtise et bien d’autres tares : p.12. Enfin traite de la « dégénérescence » : p.12.
Mais, d’un autre côté, Césaire ne se contente pas d’attaquer l’ennemi, il fait preuve, parfois, de lucidité sur les défauts des Noirs, de son peuple, notamment en ce qui concerne une forme de découragement : critique « de nos bassesses et de nos renoncements ».
pp.14-16 : sur Noël : fête qui unit toutes les générations autour du sapin, fête de « famille ». Toutes les générations autour d’une génération, celle du Christ.
Sacrifice des parents pour leurs enfants : p.18 => la mère couturière « pédale » de jour comme de nuit.
« ma race » p.18 => idée de génération, d’hérédité, de transmissions des caractères héréditaires.
« le lit de ma grand-mère » p.19 // avec Beloved de Toni Morrison p.20 sur l’histoire de l’esclavage.
p.22 : paroles à son pays vs le détour : Il dit (cf. Laudet : Pilate et la parole : refuser de parler c’est encore parler : très sartrien)
p.56 : concept de négritude.
Analyse par rapport au thème : Génération(s)
1) La génération comme enfantement
La question de l’hérédité se retrouve dans le sens où il parle de Noël mais aussi de la transmission intergénérationnelle, qu’il s’agisse de caractères héréditaires ou des sacrifices consentis pour améliorer le quotidien de la famille.
2) Les différences de génération
Les enfants incarnent la nouvelle génération, celle qui ne devrait pas connaître l’esclavage, dans la mesure où l’esclavage a été aboli en France le 27 avril 1848. Cette œuvre de 1939 est surprenante dans le sens où Césaire combat l’esclavagisme alors qu’a priori, il est déjà aboli. Donc l’esclavage