Arman: Home, Sweet Home
1. Cette œuvre est une accumulation en 3D.
2. A l'intérieur d'une boite en plexiglas transparente sont empilés de véritables masques à gaz.
3. L'auteur de l'œuvre a accroché les masques à gaz sur des crochets eux-mêmes installés dans une vitrine de plexiglas.
4. Les dimensions sont 160 cm de hauteur, 140,5 cm de largeur et 20,3 cm de profondeur.
5. Home, Sweet Home
6. Ce tableau a été réalisé en 1960.
7. Arman Fernandez est de nationalité Française.
8. Cette œuvre est à la fois réaliste par l'entassement de masques à gaz dans une vitrine, et aussi abstraite par le message et l'interprétation qu'elle délivre : les massacres de la guerre.
9. La traduction en français du titre est: "foyer, doux foyer", ce titre aide donc à la compréhension de l'œuvre car c'est le contraste entre l'image horrible de ce que l'on voit et la douceur du titre qui nous interpelle en nous mettant mal à l'aise.
10. La particularité de cette œuvre est d'utiliser l'accumulation qui est un genre nouveau dans les années soixante. Arman est l’un des premiers à faire des accumulations. A l'origine des accumulations sont les collections d'objets en tout genre (Arman est lui-même collectionneur d’objets et surtout d’art africain). Il commence aussi à utiliser le plexiglass.
11. Nous voyons un grand nombre de masque à gaz. Ils ont l'air d'être anciens et peut être même utilisés ! Ils sont tous alignés et de couleurs beiges.
12. En regardant ce tableau, nous sommes envahi d'un sentiment de malaise, la couleur beige peut faire penser à des corps, des cadavres alignés et donc aux massacres de la Seconde Guerre Mondiale. Puis on s'aperçoit que ce sont des masques anciens alignés, comme entassés, qui étouffent dans une boite sans air. On pense alors aux chambres à gaz ou aux menaces chimiques des guerres modernes. Le titre fait complètement parti de l'œuvre car il rappelle la douceur du foyer et surement le désir des soldats ou des déportés