bébé éprouvette
La technique du diagnostic préimplantatoire permet de détecter la présence d'anomalies génétiques dans les embryons conçus après fécondation in vitro. Le diagnostic préimplantatoire est considéré comme une alternative au diagnostic prénatal qui implique en cas d'enfant atteint par l'affection génétique une éventuelle interruption médicale de grossesse (IMG). La conception d'un bébé « double espoir » nécessite une deuxième sélection pour que l'embryon soit compatible HLA avec un frère ou une sœur, dans le but de prélever du sang de cordon ombilical pour guérir l'enfant atteint d'une maladies génétiques. Dans une AMP classique, on conçoit en moyenne 17 embryons pour une naissance[réf. nécessaire]. Dans le cas du bébé-médicament, la probabilité pour que l’embryon ne soit pas porteur de la maladie de l’aîné est de 50 %[réf. nécessaire]. Ensuite, il faut procéder au deuxième tri en vue de la compatibilité de greffe (HLA). La probabilité que l’embryon soit compatible avec son aîné est d’environ 25 %[réf. nécessaire]. Cela aboutit à la nécessité de concevoir environ 136 embryons (17x2x4) pour l'implantation la premiere utilisation
La technique a été utilisée pour la première fois en 2001 par une équipe américaine. Cette technique est appelée « saviour sibling » (frère ou sœur sauveur), dans un premier temps elle a été traduite en français par « bébé médicament » puis remplacée par « bébé double espoir »1. D'autres termes sont utilisés comme « bébé sauveur », « bébé docteur » ou « enfant donneur ». la loi en france
La loi de bioéthique du 9 juillet 2011 [1] autorise désormais la pratique du