Bérénice de racine
Bérénice est une tragédie en cinq actes et en vers de monsieur Jean Racine. La pièce a été représentée pour la première fois le 21 novembre 1670 à l’Hôtel de Bourgogne. On remarque que les actes s’enchaînent de façon très logique. L’acte I est un acte d’exposition, où l’on voit l’amour d’Antiochus pour Bérénice, les attentes de Bérénice. L’acte II voit l’impossibilité pour Titus de parler à Bérénice. Il a donc recours à un intermédiaire à l’acte III, en la personne d’Antiochus. Mais finalement ce qui était inéluctable depuis le début de la pièce se produit enfin ; à l’acte IV Titus explicite clairement ses intentions à Bérénice. L’acte V voit le dénouement ; la situation est totalement clarifiée (avec finalement l’aveu d’Antiochus à Titus) ; les personnages se quittent.
Pensez-vous que Bérénice de Racine est une pièce sur l’amour, le pouvoir ou l’histoire ?
Le pouvoir et l’amour sont étroitement liés ; c’est parce que Titus doit succéder à son père qu’il accepte les lois de Rome. Avec le pouvoir, il perd la liberté d’aimer Bérénice puisque « Rome hait les rois, et Bérénice est Reine ». Cependant, quand Titus, à la fin, menace de se suicider si Bérénice elle-même continue à vouloir mourir, c’est bien l’amour qui l’emporte. Bérénice le comprenant enfin, renonce à mourir.
Citation de la langue française,
« Chaque instant de la vie est un pas vers la mort » (Pierre Corneille, Tite et Bérénice)
« Un monarque a souvent des lois à s'imposer ; Et qui veut pouvoir tout ne doit pas tout oser » (Pierre Corneille, Tite et Bérénice)
« Et si vous vous aimez, gagnez sur vous ce point De vous donner entière, ou ne vous donnez point » (Pierre Corneille, Tite et Bérénice)
« Qui se vainc une fois peut se vaincre toujours » (Pierre Corneille, Tite et Bérénice)
« Si l'amour quelquefois souffre qu'on le contraigne, Il souffre rarement qu'une autre ardeur l'éteigne » (Pierre Corneille, Tite et Bérénice)
« La passion du trône est seule