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Dans cet article de Nicolas Delesalle, publié par Télérama le 8 octobre 2008, l’auteur choisi comme titre « les clones descendent gare du Nord ». De fait, il explicite ici que la gare du Nord est un lieu de rencontre de tous les milieux sociaux de la France qui forment des classes d’individus homogènes, identiques, des « clones » comme le souligne l’auteur. Dès lors, N. Delesalle présente un photographe et une styliste : Ari versluis et Ellie Uytenbroek. Ils sont Néerlandais et ils ont été choisi par la France et les Pays-Bas pour tenter de définir l ‘identité européenne à travers le thème : « unis dans la diversité », afin d’exposer ces photos dans des musées et livres. Donc, leur mission est d’observer, repérer à travers le monde et dans des lieux publique des individus ou familles urbaines pour les compiler et les classer en fonction de leurs tenues vestimentaire. Cette classification s’effectue à l’aide de portrait photo réalisé à partir d un échantillon de personnes étudiées et à la même occasion définir en quoi un endroit peut devenir un sanctuaire pour un phénomène de mode particulier. C’est alors en trois semaines d’observations, d’analyses, qu’ils ont regroupés les individus selon leurs tenues vestimentaires en 12 différentes tribus : les enfants commando, sapeurs du congo, international backpackers, tecktonik, hip-hop, jeunes filles du 7eme arrondissements etc … En effet, après cette longue quêtes, N. Delesalle et E. Utyenbroek ont conclut que le monde urbain subit une globalisation de la mode vestimentaire, les individus s’habillent de manière identique. Dès lors, ces similarités révèlent-ils un manque de personnalité ou une intériorisation de culture de mass ? Jadis, le choix vestimentaire découlait d’un choix identitaire, « les fringues que l’on porte ont un sens. » Tel que la veste militaire des années 1960-1970, elle affichait clairement une appartenance à un choix politique :