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Pour passer à la vitesse supérieure, les opérateurs sont à la manœuvre. Ils jouent en particulier sur trois leviers. L’internationalisation est ainsi au cœur des offensives. Ce n’est plus le Japon, désormais mature, qui est visé mais bien la Chine promise à terme au rang de premier marché mondial du luxe. Hermès a ainsi lancé une marque chinoise, Shang Xia, en 2010 tandis que Hugo Boss a créé une joint-venture avec le chinois Rainbow Group pour étoffer son réseau en Asie.
Les spécialistes s’efforcent aussi d’accroître leur parc de magasins, en particulier dans les pays émergents (Asie, Moyen-Orient, etc.). Mais les marchés occidentaux ne sont pas délaissés. Yves Saint Laurent ouvrira ainsi en 2012 une nouvelle boutique de 1 000 m2 à Paris.
Les marques cherchent également à renforcer leur présence sur Internet, en développant leur activité de e-commerce. C’est le sens de la poursuite des investissements sur la Toile annoncée début 2011 par Burberry. Les acteurs s’intéressent aussi de plus en plus aux réseaux sociaux, perçus comme des outils de communication à part entière.
Malgré cette reprise de l’activité et des opérations de croissance externe, les fabricants de haute couture et de prêt-à-porter de luxe sont confrontés à plusieurs défis. L’analyse menée par Xerfi en a identifié les trois principaux :
• Le risque de perte d’identité. Pour répondre aux contraintes budgétaires des clients, les marques ont développé des