En novembre 1788, pour résoudre la crise financière, le roi convoque les états généraux. Dans tout le pays, les français réunis par ordre élisent les députés et rédigent les cahiers de doléances. Ils y écrivent leurs revendication sur la vie quotidienne, le gouvernement, la religion, les finances... Ainsi que leurs vœux.

Les représentants du Tiers état dénoncent le système féodal et notamment les impôts et taxes versés aux seigneurs, qu'ils trouvent injustes. Ils demandent également l'abolition des privilèges et des libertés accordés à tous. Pour eux, le fonctionnement des états généraux devra être un vote par tête et les convocations à des dates fixes et périodiques. En terme de gouvernement : la nation détient l'autorité suprême.

Les représentants de la noblesse demandent un vote par ordre et le maintien des privilèges. Ils expliquent qu'aucun impôt ne sera établi ou perçus sans le consentement des états généraux et accorde la liberté individuelle à tous. A l'échelle de la justice, aucunes personnes ne devra être retenue plus de 24 h. Enfin, elle reconnait en le Roi le pouvoir exécutif et la disposition de la force publique.

Le Clergé, lui, comme la Noblesse souhaite un vote par ordre. Ses représentants expriment leur refus à une quelconque liberté de la presse et veulent que le catholicisme demeure religion d'état. Malgré cela, ils acceptent de se soumettre à payer les impôts que les états généraux établiront dans la même proportion que les autres ordres.

C'est donc dans le Tiers Etats que la volonté de changement est la plus forte. La tache de Louis 16 s'avère difficile.