Cahier de Douai
Le musée juif de Daniel Libeskind, 1999 à Berlin
Introduction : Pour se faire, le musée organisa un grand concours en 1988. Parmi de nombreux architectes Daniel Libeskind le remporte. Les travaux du musée se déroulent entre 1993 et 1998 pour une livraison en 1999. Alors qu’il n' y a aucune collection, le musée est visité et obtient un vif succès. L’inauguration officielle du bâtiment aura lieu en 2001, l’édifice abritant désormais 3000 m² d’exposition retraçant 2000 ans de la culture juive en Allemagne à travers des objets d’art, de culte et de la vie courante. C’est un bâtiment représentait d’une longue ligne brisée comme un éclair. Il est construit en béton et est recouvert de plaques de zinc. Les espaces intérieurs sont froids, étouffants. Ce musée austère incarne toute la violence de l’histoire des Juifs en Allemagne destiné à honorer leur mémoire. Il est constitué de trois axes : la continuité de la présence juive en Allemagne, l’exil et la mort. Cette architecture est faite de manière à faire partager les conditions vécues des juifs.
Le musée juif est réparti dans 2 édifices. D’une part, il y a le Kollegienhaus, ancienne cour de justice Prusse, qui abrite les expositions temporaires, les vestiaires et autres lieux de restauration et de vente de souvenirs. D’autre part, il y a l'édifice de Daniel Libeskind. Celui-ci s’organise en une forme d’éclair, ce qui lui vaut le surnom de Blitz de la part des Berlinois. Ce geste fort de Daniel Libeskind s'interprète à différents niveaux.
La relation entre le musée juif et le Kollegienhaus.
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Il n’y a pas de lien apparent entre le Kollegienhaus et le musée juif. Pourtant,
l’entrée du musée s’effectue par l’ancien musée et constitue une tour de béton
imbriquée à travers les étages de l’édifice Prusse. Ceci est un autre geste fort de
l’architecte, qui nous fait