Cahier d’un retour au pays natal - Aimé Césaire

Extrait 6
Quelle est la relation entre le poète et son pays?

Cahier d’un retour au pays natal est une poésie écrite par Aimé Césaire, un poète et homme politique français martiniquais, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe et mort le 17 avril 2008 à Fort-de-France. Il est l'un des fondateurs du mouvement littéraire de la négritude et un anticolonialiste résolu. Afin de nous compter sont retour à son, dit « pays natal », l’auteur emploie une forme assez singulière en poésie en se détachant des règles de celle-ci. Rédigé en 1938-1939, Cet ouvrage se décline en un long texte d'environ quarante pages dans lesquelles l'auteur évoque son retour en Martinique. Influencée par le courant surréaliste, son écriture entremêle expressions de révolte et métaphores. Ce texte constitue la base du concept de négritude, défendu par l'auteur, qui se définit par l'ensemble des valeurs culturelles de l'Afrique noire dans le contexte anticolonialiste. Dans cet extrait, l’auteur met en avant la relation qu’il entretient avec son pays. Nous pouvons expliciter cet extrait en deux parties : tout d’abord l’appel a la révolte puis l’auteur et son pays.

L’appel à la révolte :

L’auteur s’adresse directement (verbe au présent) aux hommes de son pays. Une sorte d’appel à la révolte, à l’indignation à se soulever contre les termes qu’emploi l’Europe à son égard (l’île) (ligne 6 à 10). Il utilise des termes du corps pour personnifier son pays afin de ne faire qu’un avec lui (ligne 2 à 3). Il rappelle à l’homme ses devoirs ainsi que ses capacités en utilisant des adjectifs mélioratifs pour le personnifier (champ lexical de l’apparence physique). L’auteur lui rappelle aussi les découvertes impressionnantes que seul lui a déterré espérant ainsi le flatter (ligne 21 à 24).

Les attentes du poète :

Le poète veut croire en un commencent et non à une fin. Il se mêle à la population de la Martinique en employant des personnifications