Cahier d'un retour au pays natal
Il y a encore une mer à traverser oh encore une mer à traverser pour que j'invente mes poumons pour que le prince se taise pour que la reine me baise encore un vieillard à assassiner un fou à délivrer pour que mon âme luise aboie luise aboie aboie aboie et que hulule la chouette mon bel ange curieux.
Le maître des rires ?
Le maître du silence formidable ?
Le maître de l'espoir et du désespoir ?
Le maître de ma paresse ? Le maître des danses ?
C'est moi ! et pour ce, Seigneur les hommes au cou frêle reçois et perçois fatal calme triangulaire Et à moi mes danses mes danses de mauvais nègre à moi mes danses la danse brise-carcan la danse saute-prison la danse