C’est de l’œuvre de Suétone La vie des XII Césars que Camus s’inspire pour écrire Caligula. Albert Camus, écrivain, philosophe, romancier, essayiste et dramaturge d’origine algérienne est renommé pour ses écrits dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l’absurde et de la condition humaine. En effet, ses pièces théâtrales ainsi que ses romans comprennent une certaine révolte comme réponse …afficher plus de contenu…

Ici, Camus met en scène la tragédie d’un empereur fou qui se met à se parler tout seul et à haute voix. Les délires philosophiques, les tiraillements schizophréniques sont flagrants. En somme, nous voilà confrontés aux derniers instants de la pièce, confronté à un roi que la folie et la raison empoigne progressivement. Et dont son achèvement par son cercle relationnel fût évident. Mais en quoi ce dénouement est-il un faux monologue qui s’articule entre folie et philosophie ? Afin de répondre à cette question, nous allons, en premier lieu, arborer le monologue délibératif qui comprend une certaine prise de conscience de l’échec de la solitude mais encore du faux monologue introspectif. Ensuite, nous parlerons du dénouement tragique …afficher plus de contenu…

La violence la plus décrite ici est la violence psychologique que vit le protagoniste. Car non seulement, il est responsable de ses actes, connus pour sa cruauté envers la société mais aussi, la violence psychologique qu’il se fait à lui-même. Il est dur et se blâme pour tout. Nous retrouvons ceci à la ligne 6: « dégout, mépris, lâcheté ». Le procédé rhétorique le plus utilisé est la litote pour masquer cette violence : le fait de penser à la mort, de penser aux choses éphémères qui ne durent pas. Il se torture en se blâmant et en s’identifiant comme l’unique fautif du monde entier. Toutes ces