Camp du struthof et cathédrale de starsbourg
Lors de la visite du camp Struthof, Je dois dire que je me suis d’abord un peu ennuyé. Je me souviens que la température était glaciale et que les explications devant le camp n’en finissaient plus. J’avais envie de visiter l’intérieur du camp. Je me suis également demandé pourquoi en faire un lieu de visite près de 70 ans après la fin de la guerre.
J’ai alors pensé à la très belle et triste chanson de Jean Ferrat Nuit et Brouillard et le passage « pour qu’un jour les enfants sachent qui vous étiez » qui souligne l’importance du devoir de mémoire envers tous ceux qui ont souffert et sont morts dans les camps de concentration et d’extermination nazis.
Je me suis également dit qu’il était important que les jeunes générations en ai entendu parler pour que cela ne puisse jamais se reproduire.
Une fois rentré dans le camp, celui-ci m’a paru immense mais j’ai réalisé que la promiscuité devait être terrible si l’on considère que 7000 déportés y étaient enfermés en période d’affluence. On a de la peine à imaginer l’ampleur de la déportation quand on sait que le camp du KL- Natzweiller était un camp de petite taille par rapport à Auschwitz ou Dachau et qu’il existait plus d’une vingtaine de camps de concentration.
Ce qui m’a ensuite particulièrement marqué, c’est l’existence du ravin de la mort. Il ne s’agit pas à proprement parler d’un ravin, mais d’une ligne imaginaire à ne pas franchir sous peine d’être immédiatement abattu sans sommation par les SS en faction sur les miradors. De nombreux déportés étaient poussés juste par jeu ou punition par les Kapos et finissaient ainsi sous les balles de leur tortionnaire.
En repartant du camp, j’avais du mal à croire que toutes ces atrocités aient pu avoir lieu un jour. On pense que cela ne pourrait pas avoir lieu aujourd’hui en France. Comment des hommes ont-ils pu en arrivé là ?
2eme paragraphe : Changement total d’ambiance, pour la visite de la cathédrale qui témoigne de