Camus propose « le mythe de Sisyphe » comme une alternative à une vision du monde ou Dieu est au centre et les hommes, finement ne sont pas maitres de leur destin.
Puisque qu’il n’y a plus Dieu, l’homme est seul et il n’y a pas de finalité à leur existence d’où l’absurdité.
Comme l’homme pense à sa situation et donc prends conscience de cette absurdité donc cela devient tragique.
Deux choix s’offrent à l’homme :
-Se laisser balloter par les évènements
-Résister et essayer de donner un sens à sa vie
Pour ces trois textes, on voit que chacun peut avoir une prise sur son destin et peut faire en sorte de donner un sens à sa vie.

Le dialogue de Koltès, est situé dans un chantier la nuit en Afrique de l’ouest, un africain pauvre nommé Alboury cherche à récupérer le corps de son frère ouvrier du chantier et décédé depuis peu.
Il se heurte à l’incompréhension de son interlocuteur, étant un européen, patron du chantier, un homme blanc aisé, qui refuse de lui répondre car il protège son ingénieur qui c’est débarrassé du corps.
Le patron essaye de décourager Alboury de son but, mais l’africain n’est pas prêt à lâcher prise. Alboury a BESOIN de récupérer le corps de son frère.
Il y a entre l’africain et le patron, un fossé culturel qui génère une incompréhension de part et d’autre ainsi qu’une impossibilité de communiquer.
Le patron a une vision pragmatique et manichéenne du monde.
L’africain a un vison plutôt tragique de l’existence, il ne cherche pas à s’échapper mais à se protéger le plus possible de son destin.
Ici le registre est polémique car le dialogue est un conflit mais également didactique car chacun explique à l’autre son point de vue.
L’africain utilise ‘le groupe ‘ pour être solidaire et mieux supporter les aléas de la vie.
Le texte de Lagarce relate les conflits familiaux. Il y a un homme, Louis qui revient au sein de sa famille après une longue absence afin d’annoncer sa mort prochaine. Son frere, Antoine est centré sur lui-même et