Camus
Né en Algérie (Mondovi) d’un milieu très modeste (Père ouvrier agricole et Mère jeune servante espagnole), il ne connaîtra pas son père qui meurt pendant la seconde guerre mondiale.
Il grandit dans les quartiers pauvres d’Alger où il obtient une bourse pour poursuivre ses études notamment de Philosophie, mais la tuberculose l’empêche de devenir agrégé ;
Dès 1934, il s’intéresse au théâtre ; il écrit une première pièce « « , fonde le Théâtre du travail pour mettre les œuvres dramatiques à la portée de tous, et joue et adapte de nombreuses pièces.
En 1938, ce témoin de son temps devient journaliste à Alger-Républicain, puis devant la tension internationale, il rejoint Paris et exerce son activité journalistique à Paris-Soir.
Réformé pendant la guerre, il milite très activement dans la Résistance et au sein du mouvement Combat ; Parallèlement, il poursuit son œuvre littéraire et publie notamment deux livres (l’Etranger, le Mythe de Sisyphe) qui vont le rendre célèbre.
A la libération, il devient rédacteur en chef du journal Combat ; en 1945, il créé la pièce de théâtre « Caligula » et deux ans plus tard, il publie « la Peste », son premier grand succès de librairie (plus de 5 millions de lecteurs depuis la parution de cette œuvre engagée).
Intransigeant, Albert Camus refuse toute compromission et ne se dérobe à aucun combat ; la sortie en 1951 de « l’homme révolté » le brouille définitivement avec une autre grande figure de l’époque, Jean-Paul Sarthre et lui vaut les foudres des surréalistes et des existensialistes.
Par ailleurs, la crise algérienne le touche et le blesse directement ; en 1956, Albert Camus publie « la Chute », œuvre dérangeante et perturbante par son cynisme et son pessimisme.
En 1957, à 44 ans, il reçoit le Prix Nobel de Littérature pour « l’ensemble d’une œuvre qui met en lumière avec un sérieux pénétrant les problèmes qui se posent de nos jours à la conscience des hommes ». félicité, il remercie son