Cancun
A partir de lundi, le 29 novembre jusqu’au vendredi, le 10 décembre 2010, plus de 190 pays se retrouveraient dans la ville mexicaine Cancun pour le sommet sur les changements climatiques.
L’objectif de cette 16e Conférence des Nations unies (COP16) était le même que celui de la conférence en Copenhague l’année dernière (décembre 2009): fixer les règles de l’après-Kyoto. Le protocole de Kyoto a été rédigé en 1997 dans la ville japonaise Kioto et règle la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le protocole arrive à échéance fin 2012. Les pourcentages d’abrégements diffèrent de pays à pays. Puis, l’Union européenne a déterminé les réductions pour chaque Etat-membre, de concert avec les Etats-membres.
Les Etats-Unis doivent abaisser 7%, le Japon 6% et l’Union Européenne 8%. Les négociations à Copenhague se sont soldées par un échec : seulement un accord non contraignant a été obtenu, signé par une vingtaine de pays. Cet accord n’a même pas été adopté officiellement par l’assemblée générale et n’a aucune existence légale. Il comprend simplement des engagements volontaires. Le texte ne contient pas d’obligations chiffrées de réduction des émissions de CO2. A Copenhague l’opacité des négociations et la communication mauvaise ont causé de la méfiance, la cause de l’insuccès du sommet. L’Accord de Copenhague était le point de départ des négociations à Cancun. En craignant que le résultat soit le même de l’année dernière, les attentes à obtenir un accord mondial engagé étaient plutôt modestes.
LE ROLE DE LA BELGIQUE A CANCUN
Dans le cadre de la présidence européenne, la Belgique a joué un rôle important à Cancun. Un team de spécialistes de presque 100 personnes y est allé. Ce groupe, dont certains avaient déjà travaillé dans les coulisses pendant plus de 10 ans, avait un équipage plus large qu’autrement. Parmi ces 100 personnes, il y avait quatre ministres belges : Joke Schauvliege (CD&V), Paul Magnette (PS),