Introduction : Extrait chapitre 30 Candide. Voltaire (1694-1778). Siècle des Lumières. Dans cet extrait , Candide comprend que tout n'est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles grâce aux paroles du derviches et du vieillard.

Nous aborderons tout d'abord le thème du meilleur des mondes selon Pangloss, par opposition à celui de la culture de la terre. Nous aborderons enfin, le thème du culte des hommes.

I. Le meilleur des mondes:
Le thème du meilleur des mondes est très présent dans le récit. Pangloss l'a incarné et aux pires moments s'est efforcé de démontrer que Leibnitz et ses partisans avaient raison. Le dénouement permet de savoir si Pangloss va revenir sur ses convictions ou au contraire s'entêter.

1.La manie de la pensé théorique:

Pangloss reprend ses généralisations théoriques lorsque Candide rappelle les noms des six rois détrônés : « Les grandeurs sont fort dangereuses. » Pangloss aussitôt énumère des personnages bibliques et historiques. Voltaire dénonce à travers lui la manie du système qui caractérise certains philosophes.
2.La manie de l'optimisme:

Lorsque Candide exprime son intention de cultiver son jardin, Pangloss voit l'expression de la volonté divine qui depuis « le jardin d'Eden » a donné une finalité au travail des hommes.
Ainsi Pangloss confirme la conception de Leibniz. Lorsque Candide a mis tout le monde au travail, Pangloss ne peut s'empêcher de conclure à une heureuse finalité divine après avoir résumé leurs mésaventures. En somme, selon lui, c'est cette finalité qui les a conduit, lui et ses compagnons en Turquie pour y travailler la terre.
3.Pangloss : un personnage grotesque:

A travers lui, Voltaire tourne en dérision la métaphysique et l'optimisme inébranlable. Le lecteur s'amuse du résumé qui ne cite que les évènements les plus malheureux et les moins liés les uns aux autres. Les leçons de l'expérience ne l'atteignent pas. Voltaire nous fait observer que la sottise est