Candide chapitre 3 intro
Tout d’abord définissons ce qu’est un conte philosophique. C’est un histoire fictive imaginée par l’auteur dans le but de peindre une critique de la société et du pouvoir tout en s’inspirant de la structure d’un conte afin d’éviter la censure tout en restant compréhensible de tous. En effet, sous le voile de la fiction, l’auteur exprime son opinion. On y retrouve donc les moyens par lesquels l’auteur émet ses critiques, ici, Voltaire utilise l’ironie, l’exagération et il tourne en dérision les personnages pour les rendre ridicules, tout comme les lieux et la réalité des choses pour appuyer sa critique. Dans l’extrait étudié du chapitre 3 le sujet est la guerre. Voltaire débute le chapitre en faisant une présentation esthétique de la guerre (« rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonnée ») tout est beau, c’est comme si la guerre était un spectacle, tout y est bien présenté, organisé, tout semble parfait. Même la musique y est présente, « les trompettes » qui annoncent le commencement de la bataille accompagnée « des tambours », « des hautbois, des fifres » ainsi que « les canons » qui sont normalement des armes, fond aussi partit de l’orchestre, ils donnent le tempo et c’est parti, les soldats sont renversés comme des pions, les armes tueuses froment un crescendo, d’abord les canons qui tuent à distance, puis la mousqueterie qui d’ailleurs ne fait que rendre service car elle « ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface », donc tout va bien. Ensuite on se rapproche avec la baïonnette qui ne tue que « quelques milliers d’hommes ». C’est un énorme massacre et Candide y assiste, dans la plus grande indifférence mais malgré tout, il tremble (« comme un philosophe