A travers ses comptes philosophiques, Voltaire, romancier du XVIIIesiècle, expose les idées de Lumières, étant lui même un philosophe des Lumières au XVIIIe siècle. Il met en scène des personnages souvent naïfs lui permettant de critiquer la société à sa guise au travers de leurs aventures. Ainsi, le roman Candide, grand roman philosophique de Voltaire, parut en 1759, fait voyager les lecteurs à travers différentes sociétés de l'époque pour ainsi critiquer différentes facettes de l'être huamin. Dans ce chapitre troisième de Candide, nous verrons en quoi l'expression de la philosophie des Lumières au travers du personnage de Candide lui fait avoir un regard critique sur la guerre. Pour cela nous verrons en quoi la philosophie des Lumières est présente dans ce chapitre, puis nous analyserons la critique de la guerre vu à travers Candide.

Dans cette seconde partie, nous allons donc voir le regard critique que Voltaire porte sur la guerre à travers Candide. Tout d'abord, on remarque que l'auteur a voulut passer sous silence cet acte de barbarie inutile, en faisant l'éllipse du récit de la bataille pour ainsi donner directement le bilan de la bataille “Les canons renversèrent […] à une trentaine de mille âmes.”, critiquant de cette facon la manière dont se déroule une bataille entre deux camps, qui apparait dans ce passage comme futile et dénuée de sens. Ensuite, on peut voir la critique que Voltaire fait quant aux manières de faire la guerre “là quelques filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques “héros” rendainent les derniers soupirs;” dénoncant ainsi la barbarie dont font preuve les “héros” pendant la guerre, détruisant et souillant tout sur leur passage “un village voisin; il était en cendres: c'était un village abare que les Bulgares avaient brulé” “Candide s'enfuit au plus vite dans un autre village: il appartenait à des Bulgares, et des “héros” abares l'avaient traité de même.”. Enfin, Voltaire s'applique à nous donner une