Candide chapitre 30
Voltaire, philosophe des Lumières, est un auteur engagé qui prend position dans les affaires de son temps mais aussi dans ses œuvres en dénonçant les abus de la société et les dogmatismes.
Il traite dans Candide, conte philosophique publié en 1759, la question du mal en réponse à Leibniz.
Le chapitre 30 est le dernier chapitre de l’œuvre et comme l'indique son titre « conclusion », il raconte la fin des aventures des personnages.
Tout d'abord, nous montrerons comment les points communs et les différences de ce chapitre avec la premier chapitre. Puis, nous parlerons de l’évolution des personnages.
I) Points communs et différences avec le chapitre 1.
La formule « il y avait en Westphalie » du chapitre 1 nous laissait imaginer une fin heureuse alors que Voltaire clôture cette œuvre par une parodie de la situation finale du conte.
Voltaire décrit en une phrase ce que sont devenus les personnages : lignes 129 à 132, on remarque alors la différence avec la fin habituelle des contes traditionnels où les personnages vivent heureux.
De plus, le cadre spatial a changé entre le premier et le dernier chapitre : nous somme passés d'un château en Westphalie à un jardin en Turquie.
II) Evolution des personnages.
Les personnages présents à la fin du conte : Candide, Cunégonde, Pangloss, Martin, Pâquette, la vieille et le frère Giroflée, sont les gentils tandis que le méchants sont morts.
Pangloss n'a pas évolué entre le début du livre et la fin, il tient toujours des discours ridicules avec des conclusions absurdes comme lorsqu'il dit : lignes 133 à 140. Il a conservé sa vision du monde malgré toutes ses aventures.
Candide, lui, a su tirer profit de ses expériences, c'est désormais lui la figure centrale de la métairie. Il contredit et interrompt Pangloss à deux reprises ; il dit « je sais » et « mais ». Enfin, c'est lui qui prononce la morale finale : lignes 140 à 141.
Pour conclure, tout au long du livre,