Intro : En novembre 1753, un terrible tremblement de terre à Lisbonne émeut tt l’Europe et provoque une série de débats philosophiques sur le mal après la Théodicée de Leibniz en 1710. Pour Leibniz l’univers crée par Dieu est à la fois imparfait et le meilleur des mondes possibles. Le pb débattu est celui de concilier la croyance en un Dieu bon et le constat de l’existence du mal. Voltaire poursuit la polémique avec Candide publié en 1759 qui montre l’impuissance de l’homme face au mal. Il invente un héros naïf malmené par le sort et au moment ou commence le 6ème chapitre que ns allons étudier Candide chassé du château ou il a été élevé a déjà participer malgré lui à une bataille et retrouvé son maître de philo Pangloss touché par une maladie vénérienne (De vénus). Sauvés tt les 2 par un anabaptiste hollandais qui les emmène par la mer à Lisbonne pour son commerce. Ils l’on vu mourir en voulant sauver la vie d’un marin et à peine débarqués Candide et Pangloss découvrent les effets d’un épouvantable tremblement de terre auquel les autorités s’empressent de donner une interprétation religieuse. Etrangers, Pangloss et Candide sont arrêtés comme boucs émissaires et Voltaire s’en prend à l’intolérance. Nous étudierons l’art du compteur dévoilé par Voltaire ds un récit très caractéristique de ces comtes puis la dénonciation de la superstition avant d’approfondir la dénonciation de l’optimisme.
I. L’art du conteur.
A) L’évocation des circonstances
Indication de lieu bien réel « Lisbonne, université de Coimbre, deux portugais ». Pour l’un des lieux, la prison Voltaire utilise la litote « extrême fraîcheur » Indice de temps : structure chronologique très précise 10 jours évoqué en 20 lignes concentration du temps. Mélange de vraisemblance et d’éléments d’irréels typiques du comte philosophique.
B) Caractérisation du personnage
Voltaire s’en tient aux grands traits, à l’essentiel, dénominations souvent ironiques. Les sages du pays sont ridiculisés