Intro: Ce texte est une utopie, un monde idéal, un rêve à atteindre qui ne sera jamais atteint. Ors, ici, Candide se trouve dans un monde idéal & le quitte, on comprend donc de manière indirecte qu'il est impossible de vivre dans «le meilleur des mondes», les difficultés ne sont nécessaires pour donner un sens à notre vie.
Les 2 chap. 17 & 18 st consacrées à la description de l'Eldorado: l'existence de ce pays merveilleux à longtemps hanté l'imagination des aventuriers désireux de faire fortune. Au 18°, la légende courait qu'un monde fabuleux existait, enfoui dans la forêt amazonienne. Voltaire, va, entre autre, s'inspirer de détails provenant de l'ouvrage Histoire des Incas, Rois du Pérou, d'un espagnol, Garcilago de la Vega, qui descendait lui même des Incas & mêlait dans son œuvre tradition pure & superstition, histoire légendaire sur l'Eldorado.
Les 2 héros découvrent cet univers fabuleux qui pourrait bien être le pays où tt est au mieux. Ce voyage est une pause dans le récit, il n'a pas vraiment sa place dans la suite de l'action. Ce paradis utopique ne sera pas la conclusion du conte, il n'est qu'une étape dans l'itinéraire de Candide.
En quoi ce passage est-il un monde utopique. ?
Plan: I-Un monde inversé 1) Inversion des coutumes. 2) Inversion des institutions. 3) Inversion fonctionnel/ esthétique.
II-Monde idéal & merveilleux 1) Luxe & Richesse. 2) Express° de l'abondance. 3) Express° de la perfection. 4) Société idéale sur le plan des relations. 5) Intérêt pour les sciences.
III) Un monde utopique 1) Vis° de Candide. 2) Complicité Voltaire/Lecteur. 3) Néamoins, c'est un idéal de société.

Bilan: A l'inverse de certains récits utopistes louants le «bon sauvage», les vertus de la nature primitive, Voltaire fait ici l'apologie de la civilisation & du progrès. [Richesse, opulence, science.] Ce n'est point une utopie régressive mais au contraire, la peinture d'un monde plus avancée que le réel. Outre l'aspect matériel, c'est aussi un monde sans