Candide dm
1. Dans les chapitres 1 à 16, les cinq malheurs qui peuvent frapper les humains sont la guerre (voir le chapitre 3, la guerre contre les Bulgares), la violence physique comme les viols, les coups, les mutilations, ou encore les maladies destructrices comme la peste (voir chapitre 12 où la vieille raconte tous ses malheurs, ou le chapitre 4 quand Cunégonde raconte les siens), les catastrophes naturelles (qui d'ailleurs ont fait perdre à Voltaire toutes ses croyances en un monde parfait et un Dieu bon et juste) comme les tremblements de Terre, les tempêtes (voir le chapitre 5), la mort de ses proches (voir le chapitre 8 où Cunégonde dit avoir vu son père et son frère se faire égorgés, et sa mère découpée en morceaux). Dans les chapitres 19 à la fin, les cinq maux de l'âme humaines sont l'ennui car il ammène à penser aux malheurs, à ce qui rend triste; le vice car il conduit vers des destinations amorales; le besoin car il crée une sorte de " gourmandise ", il crée des désirs inutiles et parfois inaccessibles; la naïveté qui conduit une personne à croire tous ce qu'elle entend, elle n'a pas d'opinion propre et se base sur ce que les autres pensent; la colère, qui fait partie des sept péchés capitaux, qui entraînent les hommes à se faire la guerre et à se détruire sans avoir de véritables but, sans avoir de réelle utilités.
2. Le pays de l'Eldorado est en effet un pays où " tout va pour le mieux ". On peut constater que toute les plus belles choses y sont. Il est vrai que : " le pays était cultivé pour le plaisir comme pour le besoin; partout l'utile était agréable". En effet, le premier aspect merveilleux du texte se déclare être fondé sur le réel lorsque Candide et Cacambo arrive dans cette nouvelle terre où tout est d'une beauté singulière. L'ironie utilisée par Voltaire lorsqu'il décrit la maison du vieillard (chapitre 18 p.133) nous montre à quelle point il possède d'extraordinaires richesse :