Candide : le nègre de surinam, de voltaire
Le nègre de Surinam.
« En approchant de la ville […] il entra dans Surinam. » (chapitre 19, page 96)
Les fétiches sont à l’origine de petits objets qu’on idolâtre ; ici, ce sont les prêtres ( ironie
‘‘Hélas !’’ est une interjection.
La formule restrictive ‘‘n’ayant plus que’’ montre bien le manque de conditions (les vêtements).
Il y a une fantaisie verbale, (notamment avec le nom du négociant :un nom agressif) ( le but est d’ironiser, de faire passer quelque chose de grave avec la fantaisie.
Le mot ‘‘nègre’’ est péjoratif par rapport au terme ‘‘noir’’.
« C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. » (p96) ( satyre à la dimension de pamphlet, grande dénonciation.
On peut faire le rapprochement entre la mère du nègre et Pangloss, elle est son porte-parole et est tournée en ridicule
Un synœcisme est une comparaison ordonnée et progressive qui exprime l’inverse (de ce qu’on dit ?).
« c’est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal » (p 97) ( ‘phrase centrale’
Au début, le nègre est par terre : c’est une position de soumission.
A la fin, Surinam est le symbolisme, l’imitation, la référence à la Bible ( vision du Christ pleurant quand il entra dans Jérusalem.
C’est un extrait efficace par se brièveté, et qui a pour but de faire constater avec intensité l’inhumanité de l’esclavage. Voltaire dénonce une pratique ostentatoire à la dignité de l’être humain. En ce sens, il rejoint l’esprit, le courant de son époque. En même temps, il apporte une nouvelle preuve pour entailler son argumentation contre les doctrines de l’optimisme.
I. Le constat objectif de la cruauté.
Il s’agit d’un constat objectif de la cruauté puisque dans cette première partie, le narrateur sait émouvoir par un recours calculé à la plus grande simplicité d’expression. C’est un ton dépouillé pour traduire l’horreur. Dans la première ligne de description du nègre, il évoque sa prostration : un nègre étendu par terre, condamné à végéter à