Candide lecture analytique chapitre iii
« Rien n’était si beau …. L’avait traité de même »
Après son expulsion du paradis, le premier malheur de candide ayant été de se faire enrôler de force, il semblait inévitable qu’il connaisse la guerre. Voltaire, ici, fait bien sûr référence à la guerre de 7 ans qui fait rage en Europe de 1756 à 1763. Les enrôlements forcés entraînent de nombreuses désertions punies de châtiments corporels dont le Ch. II se fait l’écho. Les massacres de populations civiles sont fréquents. La dénonciation de l’optimisme de Pangloss et donc de Leibniz ne pouvait se faire que de manière efficace qu’à la lumière d’une réalité contemporaine dont l’horreur ne fait aucun doute.
Le chapitre III fait donc de Candide le « héros » malgré lui d’un épisode de la guerre entre les Abares et les Bulgares.
Lecture
Axes de lecture
La dénonciation de la guerre se fait à travers deux procédés : le spectacle des armées rangées, puis en action est l’occasion d’un tableau esthétique où la violence se trouve valorisée
Ensuite, l’envers du tableau donne la réalité de la guerre et le sort des populations civiles
De l’ordre et de l’esthétique on passe au désordre et à l’horreur. Aisni se trouve mise en relief l’opposition qui parcourt le conte entre la vision philosophique de Pangloss (transmise à Candide) et la vision réaliste qui apporte un démenti flagrant.
La valorisation de la guerre : Une vision esthétique et « philosophique » la « boucherie héroïque »
Le texte s’ouvre sur une vision esthétique, celle des armées rangées en ligne de bataille. L’accent est mis sur l’aspect héroïque et sur une vision « philosophique » d’une véritable « boucherie ».
Ici, la description s’organise autour du point de vue de Candide, avec ses propres impressions et ses propres jugements : point de vue interne passant par le personnage qui bercé par le « tout est au mieux dans le meilleur des mondes » de Pangloss , laisse