Candide ou l'optimisme
La querelle des Anciens et des Modernes ou querelle des Classiques et des Modernes est une polémique née à l’Académie française et qui agite le monde littéraire et artistique de la fin du XVIIe siècle.
Le 27 janvier 1687, Charles Perrault présente à l’Académie française son poème "Le siècle de Louis le Grand" qui déclenche une polémique dans le domaine littéraire. Dès lors, deux groupes d'écrivains s'opposent sur la direction à prendre dans ce domaine. Les Anciens, dont font partie La Fontaine, Boileau ou encore Racine, prônent l'imitation et l'adaptation d'œuvres antiques dans leurs ouvrages. Les Modernes, emmenés par Perrault, soutiennent que les oeuvres de l'Antiquité grecque et romaine peuvent être dépassées en qualité par des formes artistiques nouvelles.
La querelle des Classiques et des Modernes oppose deux courants distincts : les Classiques ou Anciens menés par Boileau, soutiennent une conception de la création littéraire comme imitation des auteurs de l’Antiquité. Cette thèse est fondée sur l’idée que l’Antiquité grecque et romaine représente la perfection artistique aboutie et indépassable. Racine mettant en scène dans ses tragédies des sujets antiques déjà traités par les tragédiens grecs illustre cette conception de la littérature respectueuse des règles du théâtre classique élaborées par les poètes classiques à partir de la Poétique d’Aristote. les Modernes, représentés par Charles Perrault, soutiennent le mérite des auteurs du siècle de Louis XIV, et affirment au contraire que les auteurs de l’Antiquité ne sont pas indépassables, et que la création littéraire consiste à innover. Ils militent donc pour une littérature adaptée à l’époque contemporaine et des formes artistiques nouvelles.
Montaigne 1533-1592
La Fontaine 1621-1695
Madame de Sévigné 1626-1696
Bossuet 1627-1704
Nicolas Boileau 1636-1711