Candide voltaire chapitre 1
Voltaire
Le 18° siècle fut le siècle de la Révolution, où la pensée des hommes a évoluée. A l’époque, la France était dirigée par une monarchie absolue, c’est-à-dire que le roi avait tous les pouvoirs, entre autre celui de la censure. Par conséquent, il était difficile, surtout pour les philosophes d’exprimer leurs idées au monde entier. Ce siècle fut marqué par la fin de cette politique et par le mouvement littéraire des Lumières. Un des buts de ce mouvement est de diffuser la pensée et le savoir. L’une des œuvres les plus connues et qui l’illustre bien c’est L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Voltaire fut une figure emblématique des Lumières. L’œuvre que nous allons étudier est l’une des plus grandes de Voltaire qui s’intitule Candide ou l’Optimiste plus précisément l’incipit, c’est-à-dire le chapitre premier. Ce conte est un petit chef d’œuvre publié en 1759, né d’une querelle entre Frédéric II et Voltaire. Après étude du texte, nous soulèverons la problématique suivante : En quoi cet incipit est-il original ? Pour répondre à cette dernière nous étudierons tout d’abord la présentation des personnages ensuite les éléments traditionnels du conte puis un philosophe qui sonne faux.
1] LA PRESENTATION DES PERSONNAGES
Les personnages sont présentés successivement selon un ordre d’entrée en en scène. L’organisation et la longueur des paragraphes suggèrent que le narrateur accorde une place privilégiée au premier et au dernier de ces personnages. a) Candide : représenté par une périphrase « un jeune homme à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces ».
Il constitue l’élément important du premier paragraphe et le narrateur met l’accent sur la correspondance qui existe entre son aspect extérieur « physionomie » ; son caractère « les mœurs les plus douces » ; ses qualités intellectuelles « jugement assez droit » «