Candide, voltaire, chapitre 10
→ Chapitre XXX
Voltaire écrit Candide en 1759, c’est le plus connu de ses contes philosophiques dont le sujet principal est la critique de la philosophie de Leibniz. Candide et ses amis sont installés en Turquie dans un métairie. Mais ils se trouve que personne n’est heureux, donc il vont consulter un derviche. Ils lui posent de questions abstraites sur l’homme, le bien, le mal, la mort (= métaphysique), mais le derviche lui claque la porte au nez et conseil à Pangloss de se taire. Sur le chemin du retour, ils rencontrent un vieillard qui semble avoir trouvé le bonheur. Il leur livre son secret du travail : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice, et le besoin. »
∗ Lecture
- Texte en prose, constitué de 2 paragraphes
- Alternance récit/dialogue = resserrer la pensée
- Différence erreur constante de Pangloss / découverte de la sagesse chez Candide → délire verbale / sobriété des paroles
IG : Passage tourné vers le message philosophique de l’auteur : « Il faut cultiver notre jardin. »
I. Le cheminement de la sagesse chez Candide
- Changement chez Candide → « Candide fit de profondes réflexions. »
Depuis le début, il n’a jamais réfléchi, seulement récité ou interrogé.
Insistance sur l’adjectif « profondes »
- Jugement de valeur → « Ce bon vieillard »
- Modestie → « me paraît »
- Il s’en tient au réel, aux faits → « s’être fait »
- Il évacue la richesse et la politique → allusion aux six rois + naïveté dans l’expression « avec qui nous avons eu l’honneur de souper. »
- Candide interrompt son maître pour la première fois → « Il faut cultiver notre jardin »
Lumière qui ne dure que peut de temps → discours de Pangloss qui reprend + pour clore le récit.
- Pessimisme absolu coincé entre Candide et Pangloss = Martin → « Travaillons sans raisonner ; c’est le seul moyen de rendre la vie supportable »
II. La permanence de l’erreur chez Pangloss
- Pangloss = bavard → jusqu’à la fin du