Candide - voltaire - chapitre 3
Du début du chapitre 3 à "les beaux yeux de mademoiselle Cunégonde"
Intro :
Ecrit au XVIIIème. Il a été réédité vingt fois du vivant de l’auteur ce qui en fait un des plus grands succès littéraires français. Siècle des Lumières. Conte philosophique basé sur la philosophie de l'optimisme. Dans ce chapitre, la guerre et ses horreurs sont évoquées.
Comment Voltaire dénonce-t-il la guerre ?
Lecture orale
Annonce du plan
I – Une double vision :
A – La vision de Candide : un beau spectacle Visuel : un beau spectacle pour les yeux. Champs lexical de la beautéavec aussi des termes mélioratifs. Idée renforcée par la forme restrictive "rien ne". Comme s'il n'y avait plus que ça qui apparaissait à ses yeux. Auditif : gradation + énumération d'instruments + harmonie. Organisation spatiale : ordre + précision chiffrée. Candide justifie la guerre : "raison suffisante" ; "des coquins" dont il fallait se débarasser.
Vision de Candide déformée par la philosophie optimiste.
B – Une vision réaliste : l'horreur de la guerre
Un nombre d emorts inquiétant : grand nombre mais très approximatif (comme si on n'était pas à 100 morts près...). "Des tas" --> déshumanisation de la mort. Mais le narrateur reste neutre. Réalisme du texte. Hors du cjamp de bataille : énumération des civils victimes.
II – L'efficacité de cette double-vision :
Décalage. Absurdité de la doctrine de Pangloss. Dénoncer la guerre.
A – Dénonciaiton de l'optimisme :
1) Décalage ironique entre la vision faussée de Candide et les termes "enfer ; canon..." C'est ce décalage qui est révélateur de l'aveuglement de Candide. Boutique héroïque ; harmonie en enfer.
2)Un euphémisme : "la bousquetterie ôta..." --> Il traduit la vision de Candide.
B – La dénonciation de la guerre :
1) Refus de la guerer comme un beau spectacle. Voir les instruments d emusique suivis de "canon" --> Décalage. Héros : violent et brûle. 2) Il