Candide voltaire
Lecture analytique 3
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Candide, Chapitre 30
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De « Ayant dit ces mots» à « mais il faut cultiver notre jardin ».
Contexte : * conte philosophique : XVIIIème siècle siècle des Lumières * personnages fictifs, forme narrative et merveilleux * intention critique dominante * ici : contestation de l’optimiste « le meilleur des mondes » * dernier chapitre du roman
I. Le dénouement du conte philosophique 1) Ce texte est un conte philosophique comportant deux mouvements principaux : * Premier mouvement : discours de Pangloss sur la fragilité des grandeurs humaines telles que les rois, interrompu par un bref commentaire de Candide et de Martin, qui prônent la nécessité du travail. * Second mouvement : description de la petite communauté au travail. Pangloss entame un nouveau développement, interrompu par Candide qui invite à l’action « c’est bien dit mais il faut cultiver notre jardin ». 2) Dans ce dénouement, les différents personnages cités du conte travaillent aux côtés de Candide, Pangloss et Martin. 3) On peut parler d’un dénouement heureux car Candide a trouvé une solution au bonheur, car le bonheur ici limité mais solide est le fruit du travail, de plus Candide s’est libéré des illusions de l’enfance. Ce dénouement ne ressemble pas au dénouement d’un conte traditionnel qui possède une moralité explicite et logique à la fin du conte. 4) La phrase pouvant constituer la moralité de ce texte est « Tous les événements se sont enchaînés dans le meilleur des mondes [ …] vous ne mangeriez pas ici des cédrats confits et des pistache. »(l.31-36)
II. La conception du bonheur 1) Le vieillard Turc a formé une société qui se compose des membres de sa famille ; où l’ennui, le vice et le besoin ne sont pas présents. Ces caractéristiques sont mises en valeur par une