Candide
Dans Candide, avant d’aboutir à l’Eldorado Voltaire met en scène plusieurs utopies. D’abord celle des Jésuites puis celle du bon sauvage. Dans le chapitre XVI, Candide déguiser en Jésuite aperçois deux singe qui s’en prennent à deux femmes. Ils découvrent que les singes étaient en fait les amants des femmes. A qui s’en prend-t-il donc ? A la société européenne ou aux sociétés naturelles ?
I Satire de la société européenne
A Une critique des Européens
- Accumulation remettant en cause les instituions : noblesse clergé : « l’inquisiteur du Portugal, le gouverneur de Buénos-Ayres, et le baron » (l.2).
- Européocentrisme : Candide croit que les Oreillons pense comme lui : « leur représenter quelle est l'inhumanité affreuse de faire cuire des hommes » (l.17).
- Européens comparés aux Oreillons : « c'est ainsi qu'on en agit dans toute la terre » (l.20).
- Moralité des Européens s’expliquent avant tout par des raisons matériels.
B Critique des Jésuites
- Les Oreillons s’en prennent à Candide car c’est le seul à porter des vêtements de Jésuites.
- On devine que les Jésuites on fait du tort aux Oreillons.
- Les point d’exclamation symbolise la rancœur des Oreillons : « mangeons du jésuite ! »(l.9), « c'est un jésuite ! » (l.8).
- « du » Jésuite : l’article indéfini et remplacé par un partitif qui déshumanise.
- Les Jésuites qualifiés de gros : « bonne chère » (l.21).
- Cacambo félicite les indiens « C’est très bien fait » (l.18).
C Critique de Leibniz
- Allusion à Leibniz à travers Pangloss qui défend ses idées : « Ah! que dirait maître Pangloss , s'il voyait comme la pure nature est faite ? »(l.12).
- Reprise d’une formule de Pope : « Tout est bien » (l.13).
- Or tout n’est pas bien ce qui montre que la théorie de Pope n’est pas valable.
- Candide qui est pour Leibniz se met à en douter (l.13-14).
- Candide est naïf : (l.17).
II Critique de l’état naturel
A Un