Candide
Candide chapitre 30
Chaque leçon donné par les deux sages qui consiste « à ne pas s’intéresser à ce qui se passe autour des soi et vivre de manière simple dans un univers limité sur lequel on peut avoir une certaine maîtrise » conduit peu à peu Candide à vivre en quasi-autarcie et de composer une sorte de microcosme dans lequel chacun trouvera sa place et son équilibre. L’épilogue du conte dresse alors un tableau de la situation finale de la petite équipe qui n’est pas sans analogie avec celui de la situation initiale du conte. Au château correspond la métairie. D’une situation à une autre le lecteur peut mesurer le chemin parcourut par Candide et Pangloss. A l’itinéraire de la vie s’oppose l’itinéraire philosophique qui montre un intéressant retournement des rôles. Celui qui donne son avis n’est plus le même. Candide murit par l’expérience et il est maintenant capable de prendre des responsabilités sans Pangloss. Le conte se termine sur une série d’enseignement répartie en deux paragraphes. Le premier contient un long et vain discours de Pangloss et le second la vie dans la métairie. Nous pouvons mettre en relief les critères de la sagesse, puis la situation de personnages principaux au moment où se termine l’histoire.
I. Les critères de la sagesse
a) Le refus des ambitions
-Importance accordée à la vie simple avec l’expression « sort bien préférable »,la rencontre du vieillard.
-Mise en évidence du caractère aléatoire de l’Antiquité à l’époque médiévale (mort violente).
-Célébration de la vie simple, artisanale mis en valeur avec la petite terre (frugalité, simplicité de la vie campagnarde, petit domaine).
b) La refus des raisonnements et des discours
- Importance accordée aux raisonnements : « profonde