Voltaire est un écrivain et philosophe qui marqua le 18e siècle. Chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre « l’infâme ». Voltaire écrivit Candide ou l’Optimisme qui est un conte philosophique qui relate les aventures d’un jeune héro naïf mené par un optimisme aveuglant. L’ouvrage paru à Genève en janvier 1759. Il fut réédité vingt fois du vivant de l’auteur ce qui en fait un des plus grands succès littéraires français. Nous allons étudié le chapitre XIX de son œuvre, et plus précisément nous nous intéresserons au passage « En approchant de la ville, … il entra dans Surinam ». Candide venant de quitter le paradis de l’Eldorado, il va être confronté à une dure réalité: l’esclavagisme. Comment Voltaire s’y prend-il pour dénoncer les pratiques de l’esclavagisme et remettre en cause l’optimisme? Nous axerons ce commentaire sur l’étude de la nature de cet extrait, ainsi que sur la critique de la société et la dénonciation de l’optimisme.

Candide, dans cet extrait, affronte la misère et la bêtise humaine. Voltaire, de par son récit, édifia une réelle mise en scène. En effet nous pouvons remarquer que l’extrait étudié commence par un récit exposant le contexte et relatant la rencontre, ce qui suggère une utilisation de la 3ème personne « ils » (l.1), du passé simple « rencontrèrent » (l.1), et enfin de l’imparfait « manquait » (l.1). Puis, le dialogue _ remarquable par les guillemets, les tirets, et les nombreux signes de ponctuation _ entre Candide et le nègre de Surinam vient alimenter le récit. On peut remarquer que le dialogue suit une nette progression, en effet, le dialogue débute par une succession de questions - réponses rapide, et se termine par un long discours de l’esclave. Le discours du nègre comporte le discours rapporté de sa mère ce qui nous apporte des informations sur son parcours personnel, on peut alors parler de récit rétrospectif. C’est donc par les différents niveaux d’énonciation que Voltaire érige sa