Candide : La guerre.

Voltaire , auteur de Candide , veut lutter contre l'intolérance et l'optimisme de Leibniz. Pour être plus agréable aux lecteurs , il vas utiliser le genre littéraire du conte philosophique (qui fait parti du genre apologue). Dans le chapitre troisième de l'œuvre , Candide a été chassé du château et se retrouve dans un milieu d'atrocité mais prend cela comme un spectacle de par son éducation. Voltaire dénonce ici la guerre .

Comment Voltaire dénonce t-il ici les atrocités de la guerre ?

I. Le spectacle de la guerre 1) La beauté
L'armée est conçue comme un spectacle avec des valorisations pas le rythme du conte et les anaphores en «si». Il y a la présence d'une cadence majeure : «meilleur des mondes» et une énumération des instruments de musique qui créée une harmonie.

2) Les atrocités
Les horreurs de la guerre sont présentées avec un très grand recul (Candide assiste a la guerre comme si il n'y avait pas de souffrance mais uniquement un problème de quantité : hyperboles des chiffres).
Il y a une gradation dans les atrocités décrites par Voltaire , il précise les horreurs subies ; mais il y a un refus du registre pathétique : Candide n'est donc pas vraiment touché. C'est un tableau des horreurs vu par Candide qui n'est pas impliqué par sa sensibilité devant ce tableau , cela implique donc ceux du lecteur.

II . La critique de Voltaire 1) Une focalisation interne
Si Candide voit la guerre comme un spectacle , c'est parce qu'il est formé par l'optimisme de Pangloss. Il voit donc la guerre de façon déformée ( il n'en voit pas les atrocités) à cause de l'optimisme. Toute la réification est ironique.

2) Les cibles de Voltaire
Voltaire fait une critique de Leibniz (l.7-9-12-16) , il se moque aussi du pouvoir politique (l.14) : le pouvoir vit dans l'illusion.
Il y a la dénonciation de la guerre faite par l'oxymore central : «boucherie héroïque» avec boucherie symbolisant le quantitatif et