François Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris et meurt le 30 mai 1778. C’est un philosophe du XVIIIème siècle ; siècle des Lumières ; défenseur des libertés, des injustices et de l’intolérance, qui écrit en 1759 Candide ou l’optimisme, une œuvre philosophique qui dénoncera la guerre, l’intolérance religieuse, l’absolutisme politique, les privilèges aristocratiques, les injustices, la traite les esclaves noirs et l’optimisme (de Leibniz, par exemple). Candide voit le monde selon la philosophie qui lui a été enseignée dans le château où il vit, dans la Westphalie, par Pangloss, qui pense que tout est au mieux dans le monde, puisque c’est Dieu qui l’a créé, donc, il est le mieux possible. Après que Candide soit chassé du château pour embrasser Cunégonde, la jeune fille qu’il aime, il vivra plein d’horribles aventures et connaîtra des personnes qui en ont encore vécu de plus mauvaises, d’ou il devra se demander si vraiment, tout est au mieux dans ce monde. Dans le chapitre trois, Candide découvre le premier mal du monde, la guerre : il est engagé par l’armée bulgare.

Comment Voltaire réussit-il à montrer les atrocités de la guerre tout en dénonçant l’optimisme ?

Dans un premier temps, nous verrons le regard de Candide sur la guerre où il est présent, puis nous verrons le point de vue de Voltaire sur la guerre.

Premièrement, Candide voit la guerre comme un jeu, un spectacle. On peut le voir quand il décrit les deux armées : « Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées » est une énumération qui nous donne l’impression que la scène est très belle, jusqu’au point de croire qu’elle n’est pas vraie ; « Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie », tout cela montre la naïveté de Candide sur la guerre. Les armes (canons, mousqueterie, baïonnette) ne prennent qu’une petite place comparé à celle que prennent les instruments de musique … Il décrit la guerre