Candide
Pour commencer, la théorie de Pangloss au début du récit est que tout est aux mieux. Comme le montre l’hyperbole aux lignes 30 à 32 :« Que les choses ne peuvent être autrement : car tout étant fait pour la meilleure fin.» Pangloss défend la philosophie optimiste, c’est-à-dire qu’il prend toujours les choses du bon côté sans tenir compte de la réalité des choses. Cette doctrine soutient que puisque Dieu est parfait tout est nécessairement pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. De plus, l’antithèse à la ligne 1490 : « C’est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal.» Le Docteur Pangloss, qui a fait grandir Candide dans sa philosophie, a fait en sorte de transmettre tout ce qu’il a lui-même appris à Candide. Donc, lorsque Candide parle on croirait entendre Pangloss. Ensuite, à la fin du conte, ce professeur de «métaphysicothéologue-cosmolonigologie» n’a toujours pas retenu la leçon et cette gradation aux lignes 2761 à 2768 le prouve : « Tout les événements sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles : car enfin si vous n’aviez pas été chassé d’un beau château à grands coups de pied dans le derrière pour l’amour de mademoiselle Cunégonde, si vous n’aviez pas été mis à l’Inquisition, si vous n’aviez pas couru l’Amérique à pied, si vous n’aviez pas donné un bon coup d’épée au baron, si vous n’aviez pas perdu tous vos moutons du bon pays d’Eldorado, vous ne mangeriez pas ici des cédrats confits et des pistaches.»