Candide
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Plan détaillé
Chapitre 1 Candide : Bilan du travail sur le brouillon
(Du plus évident au moins évident)
I) L’incipit d’un conte
a) Début du schéma narratif : présentation d’un monde stable (imparfait) + description des lieux et de portraits de personnages + élément perturbateur
b) Portraits d’un ensemble de personnages stéréotypés, très simplifiés et symboliques : baron, baronne, fille, Jeune homme, le précepteur
c) Univers appartenant au registre merveilleux : lieu vague et époque indéterminée : « il y avait en Wesphalie », lieu de bonheur absolu (modalisation merveilleuse : superlatif/hyperbole)
Transition : ce récit semble à première vue relever du genre du conte. Pourtant parallèlement, les représentations que l’on se fait de ce genre semblent mises à mal sur plusieurs plans.
II) Des désordres dans l’univers merveilleux
a) Une famille comique et ridicule : étude des noms, caractérisations des personnages et des lieux en réalité peu valorisantes : pauvreté du baron, gâtisme du curé, surpoids de la baronne,naiveté du héros, ridicule du savant
b) La vulgarité de l’élément perturbateur et de l’expulsion du héros : « leçon de physique expérimental », évocations très charnelles entre Candide et Cunégonde, « à coup de pieds dans le derrière)
c) L’insertion de tout un discours de philosophie : énonciation subitement ancrée, termes philosophiques, raisonnement imprégnation des esprits voire endoctrinement (cf Cunégonde et Candide qui voient tous les deux le monde seulement à travers un prisme philosophique)
Transition : On peut noter que le ton de ce début de conte est en fait très ironique : les formules merveilleuses qualifient des situations grotesques. On peut s’interroger sur l’intérêt de cette déconstruction du genre du conte. N’y a-t-il pas finalement derrière ce