En 1767, Voltaire philosophe des lumière auteur de Candide ou l'Optimisme, écrit l'Ingénu. Dans ce conte philosophique, il raconte l'histoire d'un Indien Huron venant en France à Versaille pour qu'il obtienne sa récompense pour bravoure militaire. Voltaire critique ici, de façon implicite, la cours du roi et les pratiques qui y sont employés.
Comment Voltaire critique la société occidentale et l’organisation de la cours du roi ?
Nous le verrons à travers un regard étranger à la société de l'époque qui satire le la cours du roi et caricature les personnages ce qui amène le lecteur à réfléchir sur les coutumes françaises.

Tout d'abord, Voltaire se sert d'un subtil procédé pour critiquer la société. En effet, il se sert d'un étranger "L'ingénu" qu'il ne valorise que très peu pour mettre en évidence les défauts de la société de l'époque. Notamment, son personnage est ridiculisé dès les premières lignes « Les porteurs lui rient au nez [...] » (l,3), de plus, il met en avant le côté sanguin de l'Ingénu « il les battit »(l.4) ainsi que son ignorance des « usages de la cours » (l.11) car « un brave homme » (l,7) « lui appris qu'on ne parlait ainsi qu'au roi » (l,11-12). Ensuite, on découvre en même temps que l'indien la complexité de la société de l'époque à travers la succession de personne à rencontrer sans pour autant répondre à la première attente car il faut « être présenté par monseigneur de Louvois »( pour pouvoir rencontrer le roi cependant ceci est « encore plus difficile […] de parler à monseigneur de Louvois qu'à Sa Majesté » (l,15-16) Voltaire instaure donc un paradoxe dans son conte pour dénoncer les usages de la cours dans la démarche à effectuer pour rencontrer le roi. Puis, l'Ingénu est conduit auprès de monsieur Alexandre car « c'est comme si vous parliez au ministre » (l,16-17) encore qu'ils ne rencontrent pas non plus celui-ci et sont invités à rencontrer son premier commis. Cette succession de rencontres complexes et qui semblent sans fin et peu